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Les Eurockéennes de Belfort | Premier Jour

16 Juillet 2012 , Rédigé par vibraphonyx Publié dans #Première vie

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Milieu de matinée, départ vers l’autre bout de la France. Soleil léger, soleil de plomb, la route défile à l'image des artistes sur nos mp3. Blind test. 34°C, Deluxe à fond, bouchon. 12 heures plus tard, les montagnes nous accueillent. A leurs pieds, un camping immense, de l’animation, des Franc-Comtois et autres autochtones sympathiques. Premier coup de frayeur, comme un avertissement, d’un coup les éclairs éblouissent et une lourde pluie nous tombe dessus.

Lendemain matin, nous patientons sous le cagnard, rencontrant de charmants voisins de tente. Fin d’après-midi, repérage à l’espace presse, visite du site avant que le public n’entre.

 

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Notre premier concert se passe sur la Greenroom. Hanni El Khatib entame son show. Un rock agressif, une voix active et grasse. Simple, efficace, mais sûrement beaucoup plus sage que ce qu’on aurait pu penser. La version live est néanmoins, de beaucoup, plus appréciable que le studio, dont certaines chansons ont un aspect quelque peu « dégueulasse ». Un concert un peu timide, mais que l’heure de passage peut justifier. Hanni El Khatib en ouverture ? Trop peu connu, vraisemblablement, encore en France.

 

 

 

 

On apprendra ensuite qu’on a raté Art District, des rappeurs Strasbourgeois en bonne voie.

 

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Une fin de Gentleman, du bon reggae, bien venu sous ce soleil tappant. Mais c’est Hollie Cook qui nous rafraîchira. Une femme sexy, des musiciens jeunes et talentueux. Le tout comme une bulle de savon volant au vent. Un reggae souple, beaucoup plus souple que le studio, ce soir là, aussi fleuri que sa robe. Envoûtant par leur présence, Hollie et son groupe ont conquis un public dansant le sourire aux lèvres.

 

 

 

 

 

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Nous attendons ensuite Dionysos, sur la grande scène. La foule est dense. Un décor Bird’n’roll pour l’occasion, les danseuses en robes rouges, et une énergie débordante. Bref devant Dionysos, on danse, on chante, on acclame, on se régale. Des chansons de chaque album, une instrumentalisation électrique, juste et arrogante, la participation d'un public enflammé. On est bien sûr obligé de vous parler des impressionnants slams de Mathias Malzieu, qui a traversé la foule jusqu’à la régie, et est tout naturellement revenu (soit 200 mètres aller-retour). Si vous n’avez jamais vu Dionysos en Live … Qu'attendez-vous ?

 

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Quant à Dionysos et les Eurocks, c’est une vieille histoire d’amour, puisqu’en 1998 ils jouaient dans le camping au soleil levant, et 15 ans plus tard, c'est au soleil couchant, sur la grand scène qu'ils jouent.

 

 

 

 

 

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Direction la GreenRoom pour The Kooks. Luke Pritchard est déjà sur scène. Le public est lui aussi déjà bien présent. Et ce public n'est pas uniquement constitué d'ado de 14 ans en délire. Croire que The Kooks est un groupe pour teenagers serait une faute.

Luke Pritchard seul sur le devant de la scène, les 3 autres musiciens en retrait. L'unicité du groupe ne paraît pas évidente. Luke apparaît véritablement comme un leader. Comme attendu, nous avons droit à une compilation de morceaux extraits des trois albums. Surtout les morceaux les plus connus. C'est dommage, car ces dernièrs ne sont pas forcément les meilleurs. On peut notamment regretter No Longer, Mr Nice Guy ou encore Brooklyn.

L'ambiance est cependant présente. Luke ravit la foule. Tantôt électrique pour de l'agitation, tantôt acoustique pour plus d'émotions. On se permet même de comparer Luke à Bob Dylan. C'est vrai qu'ils ont un peu la même gueule.

Au final, un bon concert, fort appréciable d'un groupe qui peut et doit encore nous surprendre.

 

 



 
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On reste sur la GreenRoom pour assister au concert de C2C. Inutile de vous présenter les 4 garçons qui défoncent tout ces temps-ci.

Ils nous offrent ce soir un show incroyablement splendide. Les morceaux de l'ep Down the Road sont totalement remixés et optimisés pour le live. Ça claque, ça pète, c'est lourd. On frôle l'orgasme.

Comment parler de C2C sans penser aux quadruples champions du monde DMC par équipe. C'est donc avec une joie incommensurable que nous écoutons ces bons vieux morceaux remis au goût du jour. Nostalgie quand tu nous tiens.

Nous avons également le privilège d'entendre deux morceaux inédits, très certainement extraits du prochain album qui ne devrait pas tarder à sortir. Ces deux morceaux ont complètement cassé la baraque. De la folie pure.

 

«  When I say C2C you say drop the Beat »

 

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Le quatuor se sépare lors du concert en double duo pour former Beat Torrent et Hocus Pocus. On divise le public en deux, le battle peut commencer. Un court moment très sympathique durant lequel la foule s'est prise au jeu avec joie.

Enfin, comment ne pas vous parler des fameux arts graphiques diffusés depuis la façade de chacune de leur platine. Une claque visuelle, parfaitement synchronisée avec le son.

 

C2C nous en a mis plein les yeux, pleins les oreilles. Quelle classe. Point à la ligne.

 

 



 
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Et c'est sur la plage que la soirée va se terminer avec Factory Floor. Un jeune groupe d'electro britanique. Avant que le concert ne commence, allons donc chercher une pression au bar Desperados de la plage. On enlève les chaussures, les pieds caressant le sable froid. Le concert commence.

On se rend rapidement compte que les chansons sont longues, changent peu, ou alors il faut bien tendre l'oreille. Les gens dansent néanmoins. Nous n'arrivons pas vraiment à se mettre dedans. C'est disons, spécial. A vous de juger.

 

 

De retour au camping pour un bon dodo bien mérité. To be continued..

 

Aurel&Fanch


 

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